Une vie de soumission (chapitre 3)

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Ce récit est la suite de : Une vie de soumission (chapitre 2)
il y a 12 ans
  • "Deuxième partie du programme: le corset", annonça-t-il après quelques instants. "C'est un corset culotte en tissu à agrafage sur le devant et laçage dans le dos. Il vous prend jusqu'en dessous des bras et du cou, de manière à ne pas vous rehausser la poitrine et vous faire ainsi ressembler à un travesti. Il est échancré au col; comme ça personne ne peut s'apercevoir que vous portez quoi que ce soit, même sous une chemise non boutonnée au cou. La partie culotte s'agrafe à l'entre jambe; elle est largement dimensionnée pour bien prendre la forme du bassin et bien maintenir l'ensemble ceinture de chasteté et écarteur. Quelques baleines complètent le tout et assurent un bon maintien du corps."

J'écoutais à demi rêveur, un peu meurtri par la ceinture de chasteté que je portais depuis un bonne dizaine de minutes. Comment imaginer que j'allais endurer cela pendant de longs mois?

Et je n'étais pas au bout de mes peines: restaient le corset et le multibagues... Pourtant je prenais un certain plaisir à avoir cet attirail en moi et sur moi. C'est sûr; si Laurence acceptait le juste retour des choses (ce qu'elle m'avait promis à demi-mot) je la ferais équiper de la même façon, avec quelques petites variantes auxquelles je pensais déjà. Je commençais d'ailleurs à comprendre son manège: elle ne m'avait fait équiper que pour voir sur moi le résultat de ce qui lui arriverait vraisemblablement si j'acceptais le marché. Elle voulait se voir comme dans un miroir en sachant que tout cela lui arriverait tôt ou tard. Ah, la salope! Elle me connaissait trop bien. Et pourtant, dans un sens, je lui étais reconnaissant de ce qu'elle avait entrepris... Ces satanées bonnes femmes... En plus, j'étais impatient de lui présenter son œuvre et aussi de lui en faire dire plus sur ces équipements qu'elle avait déjà porté et dont le docteur m'avait parlé à mon arrivée.

"Comme il va certainement falloir modifier le corset, je souhaiterais que vous le passiez afin d'apporter les quelques retouches nécessaires." Le docteur décrocha un téléphone:

  • "Oui, pouvons-nous passer à l'ajustage pour le corset A4?… Bien… Entendu." Il se tourna vers moi:
  • "Nous pouvons y aller; suivez-moi."

Je me retrouvai dans le couloir. Accompagnés de Sylvie nous nous dirigeâmes vers la porte 3. Dans le couloir je croisai celle avec qui j'avais été appelé dans la salle d'attente. Son costume avait changé: du plastique, elle était passée au cuir.

Elle avait aux chevilles des anneaux de métal que reliaient une chaîne. Le plus surprenant était son corps: elle portait une gaine de cuir noir très serrée et cerclée de barres de fer; ses bras, pris dans ce carcan, pendaient le long du corps; ses mains étaient gantées de cuir, et de lourds anneaux et une chaîne lui emprisonnaient les poignets: on aurait dit une condamnée du Moyen Age. Son cou s'ornait d'un large collier de cuir clouté et le haut de son visage était recouvert d'une sorte de muselière qui ne laissait libres que les yeux et la bouche. Le pantalon de plastique avait cédé la place à des cuissardes de cuir, rouges également, mais les sabots étaient encore là, ce qui à mon avis jurai un peu dans l'ensemble.

Elle m'adressa un grand sourire, pas gênée, voire même un peu fière de sa nouvelle tenue et de se faire ainsi exhiber. Malgré la muselière je pus voir que ses dents avaient été baguées: de belles bagues, larges et brillantes, qui étaient sans doutes les mêmes que je porterais d'ici peu. Elle venait de se les faire poser car elle n'en avait pas lors de notre rencontre. Loin de l'enlaidir, je trouvais que les bagues soulignaient son côté un peu femme juvenile; mais sans doute étais-je un peu partial... Arrivé devant l'atelier d'ajustage, le docteur poussa la porte et entra. Le contraste avec le cabinet médical était saisissant: on se croyait dans un atelier de couture. Il y avait ça et là des machines à coudre, des aiguilles, du fil et des morceaux de tissus. Une femme d'âge mûr assise derrière un bureau me regarda. Le docteur annonça:

  • "A4, corset culotte. Nous venons pour l'ajustage."
  • "Eh bien allons-y", déclara l'ajusteuse en se levant. "Déshabillez vous." Je m'exécutai.
  • "Ah, il a déjà la ceinture et l'écarteur? Et la culotte plastique aussi? Parfait, on gagnera du temps."

Elle se dirigea vers une étagère et revint avec une petite caisse contenant le fameux corset. De couleur saumon il me paraissait à la fois grand et petit. Grand car il était nettement plus grand que ceux que j'avais déjà vu, et petit parce que j'arrivais pas à imaginer que j'allais réussir à rentrer dedans.

  • "Votre maîtresse nous a communiqué vos mensurations il y a quelques semaines", m'expliqua l'ajusteuse, "et nous avons déjà confectionné le corset. Mais il vous faut maintenant l'essayer pour pouvoir y faire toutes les retouches nécessaires et l'ajuster à votre corps. Vous passerez ensuite à l'étape suivante et moi, pendant ce temps là, je retoucherai votre équipement que vous reprendrez par la suite." Elle tendit le corset à Sylvie en disant:

  • "Aidez le à le mettre. Attention, certaines pièces ne sont pas encore cousues totalement. C'est pourquoi j'ai besoin d'un essayage." Et s'adressant à moi:

  • "Vous allez sans doute éprouver des difficultés à le mettre la première fois. Un corset ça fait mal, c'est vrai, mais ça ne doit pas blesser. Si quelque chose vous gêne, dites le." Sylvie ouvrit le corset, le délaça et l'appliqua sur moi.

  • "Bon, on y va. Redressez-vous, rentrez un peu le ventre et levez les bras. Je vais fixer les agrafes de devant." Ce qu'elle fit d'une main experte. Je la voyais s'agiter devant moi, et je pouvais respirer l'odeur de son corps qui se mêlait à celui de sa gaine en cuir et aux effluves de tissus de la pièce. J'en étais tout retourné, mais je voulais me contrôler pour ne pas risquer une érection. Je le voulais mais je ne le pouvais pas. Et en plus j'avais cette ceinture de chasteté qui, loin de m'ôter tout désir, ne faisait que l'amplifier...

  • "Voila pour le devant", annonça-t-elle quand ce fut fini.

  • "Parfait", intervint l'ajusteuse, "laissez-moi faire pour la culotte car je dois faire des retouches. Ce n'est pas possible de couper la culotte d'avance car cela dépend du choix de la couche et de la forme que prend l'ensemble sur la personne", dit-elle en s'adressant à moi. "Ecartez les jambes s'il vous plaît. Voilà, je prend quelques mesures. Sylvie, vous pouvez commencer à lacer mais sans appuyer."

Tandis que l'ajusteuse m'agrafait l'entrejambe et que Sylvie tirait sur les lacets, je sentais progressivement mon ventre se compresser sous l'action du corset. J'étais également très serré entre les jambes et ce qu'avait dit le docteur, qui était d'ailleurs resté silencieux depuis notre entrée dans le cabinet d'ajustage, me revint en mémoire: "Vous savez, le corset culotte va encore comprimer tout ce que vous portez comme entre les jambes".

  • "Ca va ? Ca ne fait pas trop mal ?" me demanda l'ajusteuse.
  • "Non-on," articulai-je, le souffle court, "mais j'ai l'impression que ça serre un peu trop sur la poitrine. Et ça me fait mal au niveau de la ceinture"
  • "Sylvie, arrêtez un instant. Vous voulez dire au niveau de la ceinture abdominale?"
  • "Non, je veux parler de celle qui supporte l'écarteur et la ceinture de chasteté. Ca me brûle.
  • "Attendez; Sylvie desserrez s'il vous plaît, je vérifie quelque chose."

Sylvie s'exécuta; la pression se fit moins forte et finalement se relâcha. Je respirais plus librement. L'ajusteuse prit son mètre ruban et mesura plusieurs points sur le corset.

  • "Oui, d'accord. Je vais reprendre un peu la poitrine pour ne pas vous empêcher de respirer. Mais vous savez, c'est toute une habitude à prendre car même si l'on comprime surtout le bas du ventre, le haut est obligé de suivre un tant soit peu et ça modifie légèrement la manière de respirer. Pour la ceinture je ne peux malheureusement pas faire grand chose; ce que vous pouvez faire, vous, c'est de la serrer davantage avant de mettre le corset. Et à l'entre jambe, c'est bon ?"
  • "Oui. Je dirais presque que ça pourrait serrer encore d'avantage" répondis-je, "car j'ai l'impression que ça flotte plus que par rapport au ventre."
  • "Si vous le dites..." Elle mesura une fois de plus l'entre jambe. "Oui, effectivement, vous avez raison: c'est un peu lâche; je vais le reprendre également. Sylvie, on reprend le laçage."

Et, toujours placée derrière moi, Sylvie recommença à me serrer dans mon corset tandis que l'ajusteuse vérifiait toutes les coutures. Au bout de quelques minutes Sylvie annonça: "voilà, c'est fini. Comment vous sentez-vous Monsieur Caleja?" J'avouais que ça allait être dur à s'habituer à ce "carcan" qui me comprimait, me compressait dans tous les sens.

  • "Vous allez voir; c'est un pli à prendre" me dit l'ajusteuse en clignant de l'œil. "Sinon, y a t'il des endroits douloureux?"

  • "Non; si vous me dites que vous allez reprendre un peu la poitrine, ça devrait aller", répondis-je. "Enfin, j'espère..."

  • "Regardez-vous donc dans la glace à présent", proposa Sylvie. Et elle m'amena un miroir sur roulettes. Vu de l'extérieur je ne portais qu'un corset; la couche culotte, et à plus forte raison la ceinture de chasteté et le godemiché d'écartement, étaient invisibles. J'étais resté debout depuis mon entrée dans le cabinet d'ajustage et je voulus faire quelques pas.

  • "Puis-je marcher un peu ? Je voudrais m'asseoir."

  • "Certainement. C'est d'ailleurs un très bon test pour voir si vous ne souffrez pas trop dans votre nouveau costume", déclara le docteur, rompant ainsi son mutisme. "Sylvie, aidez-le au cas où..."

  • "Non ça ira je vous assure", répondis-je.

Marcher ne fut pas difficile; par contre le fait de m'abaisser et de m'asseoir fut une véritable épreuve. Je sentais mon ventre et mon entrejambe engoncés dans cette entrave et qui refusaient de se plier, au propre comme au figuré, à ce carcan qu'on leur imposait. De plus m'asseoir signifiait appuyer sur l'écarteur qui commençait à me brûler l'anus. Pourtant je commençais à apprécier cette sensation de souffrance et d'oppression de mon corps.

Etre ainsi soumis à des volontés extérieures, celle de Laurence à l'origine et maintenant celles du docteur, de l'ajusteuse et des infirmières me plaisait; je ne décidais plus, on m'imposait et je ne pouvait qu'accepter. Sans doute aimais-je le pouvoir de domination; après tout Laurence avait peut être compris que devenir sa chose était doux pour moi. Quoi qu'il arrive, on me traitait comme une chose, on me faisait subir des choses qu'un être normal aurait trouvé bizarres, voire même dégradantes; mais j'étais bien. La chaleur de l'endroit, celle de mon bondage (mon "corsetage" comme j'allais l'appeler désormais), la tenue des infirmières qui me faisait bander de plus en plus, j'appréciais tout cela.

  • "C'est assez difficile de se bouger avec tout ça sur le dos", déclarai-je en essayant de sourire malgré la douleur qui me tenait. "J'ai beau savoir que m'y ferai, j'ai du mal à envisager que je vais devoir porter tout cet attirail en permanence, ou presque..."
  • "Avant de faire les dernières retouches, avez vous d'autres remarques à faire à propos du corset ?", me demanda l'ajusteuse.
  • "Non, c'est difficile à supporter au début, c'est vrai, mais ça ne me blesse pas vraiment."
  • "Parfait. Dans ce cas vous pouvez le retirer. Sylvie, retirez-le lui."
  • "De toute façon, il m'est impossible de le retirer seul. Vu le système de fixation et de laçage ça me parait difficile." Sylvie me dénoua donc les lacets en m'expliquant comment elle procédait car je ne voyais rien. Mon corps reprenait tout son volume et la délivrance ne fut complète que lorsqu'elle dégrafa entrejambe. Je sentis la couche-culotte se décoller de mes fesses et venir pendre entre mes jambes. La ceinture de chasteté me faisait mal et le cuir du ceinturon collait à ma taille.

Je me retrouvai donc avec pour tout vêtement la couche-culotte. Bien qu'il ne fasse pas froid, je frissonnais un peu. Le docteur s'en aperçu et demanda à Sylvie de me remettre mon ensemble de sudation dans lequel, tout compte fait, j'étais si bien. Le contact du plastique me parut froid sur la peau mais aussitôt une douce sensation de chaleur m'envahis. Une fois que je fus rhabillé et rentré dans mes sabots, le docteur parla:

  • "Nous reviendrons ici un peu plus tard, c'est à dire dès que les retouches seront terminées et que le corset sera prêt à être porté définitivement. En attendant nous passons à la dernière partie de votre équipement: l'appareil multibagues. Pour cela nous retournons dans le cabinet médical. Suivez-moi." Et je refis en sens inverse le chemin qui m'avait conduit à l'ajustage.
Lire la suite : Une vie de soumission (chapitre 4)
J'adore cette histoire. Il faudrait que je trouve un corset culotte pour essayer
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